Je suis globalement en accord avec les propositions qui ont été présentées. Le transport aérien souffre d'un manque de compétitivité. Un allègement de charges ne peut pas nuire, mais je doute qu'il suffise à redresser la situation. Air France, British Airways et Lufthansa sont les trois dernières grandes compagnies européennes. Vous êtes-vous livré à une étude comparative d'un ratio effectif par avion, de façon à mieux évaluer les performances possibles ? Si le déséquilibre est trop important, on peut craindre un échec certain.
La taxe Chirac pèse lourdement dans le budget d'Air France – à hauteur, je crois, de 65 à 70 millions d'euros – alors que les autres compagnies n'y sont pas assujetties. Je ne suis pas hostile à la recherche d'une autre assiette, mais je rejoins la critique émise par Patrice Carvalho : frapper la grande distribution revient à solliciter le consommateur. Avez-vous songé à la reporter vers le secteur bancaire, qui dégage également des profits importants ?
Enfin, quelle serait la réaction de Bercy en cas d'affectation intégrale de la TAC au BACEA ?