Intervention de Olivier Carré

Réunion du 21 novembre 2012 à 11h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Carré :

Le projet répond aux aspirations de beaucoup d'entreprises qui, ayant bénéficié du bon fonctionnement d'OSÉO, tenaient à conserver cet acquis. La création de la BPI s'inscrit dans le droit fil des conclusions du rapport Gallois et répond à des constats sur lesquels nous nous rejoignons presque tous.

On s'est beaucoup préoccupé de la gouvernance de cette banque ou du rôle des régions, mais ne perdons pas de vue l'impératif de simplicité : les entreprises sont aujourd'hui confrontées à une myriade d'organismes. La recherche de cette simplicité est-elle bien l'axe cardinal d'un projet dont l'objet est après tout de faire enfin bénéficier les plus petites entreprises de la garantie de l'État ?

Quelle place sera faite à la technologie ? Pour siéger au comité de surveillance des investissements d'avenir, j'ai constaté que l'Agence nationale de valorisation de la recherche – ANVAR –, qui existe encore en théorie, s'est progressivement dissoute dans le dispositif OSÉO. Avec elle est en train de disparaître la culture qui faisait sa force, celle du financement du risque technologique. La création de la BPI n'est-elle pas une occasion de renouer avec cette culture ?

Dans la gouvernance, quelle sera enfin la place des chambres de commerce et d'industrie et des chambres des métiers et de l'artisanat ? Leur connaissance du tissu économique serait de nature à grandement aider les organes politiques.

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