Nous sommes tous conscients des carences – plutôt que des défaillances – de notre système de financement des entreprises, mais nous disposons de nombreux outils. Avec la création de la BPI, il ne s'agit donc pas de renier le passé, mais bien plutôt de consolider l'existant pour enfin financer comme il convient les investissements, le développement, l'innovation et l'effort à l'international. Cette entreprise doit donc être consensuelle et je note d'ailleurs avec satisfaction que le principe, au moins, ne suscite aucune opposition. La mission de la nouvelle banque sera de soutenir les secteurs d'avenir, mais la première de nos industries exportatrices est la chimie, suivie de la mécanique. Toutes deux ne sont pas des « secteurs d'avenir », au sens où on entend habituellement cette expression. Pouvez-vous néanmoins garantir qu'elles ne seront pas oubliées ?
En ce qui concerne les régions, vous nous avez rassurés sur leur rôle et, bien que je vienne d'un territoire particulièrement concerné, je pense en effet qu'elles n'ont pas à intervenir dans les comités d'engagement.