Nombreux sont les crédits d'impôt dont on peut contester le bien-fondé, mais je suis frappée que ce soit un dispositif de soutien à la culture qui fasse l'objet d'une proposition de suppression Par ailleurs, je ne place pas sur le même plan la création phonographique et le jeu vidéo : les créateurs, la création, les oeuvres relèvent d'un autre champ que de celui de l'économie. Qui plus est, ce crédit d'impôt a un coût très faible au regard de tous ceux que nous avons examinés jusqu'à présent.
Autant il nous faudra débattre de la manière adéquate de défendre à Bruxelles l'exception culturelle et le droit d'auteur contre les velléités de M. Juncker, autant la remise en question de mécanismes curatifs ne me paraît pas bienvenue aujourd'hui. C'est pourquoi ni les amendements de suppression de l'article, ni celui de la rapporteure générale que nous examinerons ensuite ne me paraissent opportuns. Veillons plutôt à ce que la création culturelle de notre pays soit replacée au-dessus des contingences économiques !