Il me semble que la possibilité pour l'officier de protection de procéder à un entretien sans que le demandeur soit accompagné d'un avocat ou du représentant d'une association doit être articulée avec l'assurance que l'intéressé a bien été informé de son droit à être assisté. C'est prévu au stade de l'accueil, me dit-on. Je ne vois pas très bien à quel endroit, sans compter que l'accueil peut être défaillant. Il me semble qu'il appartient à l'officier de s'assurer, fût-ce d'une phrase, que le demandeur sait qu'il a la possibilité de se faire accompagner. Une telle disposition est fréquente, notamment dans les procédures disciplinaires.