Je comprends les intentions de mes collègues, mais nous devons mesurer le risque qui peut exister à permettre à des mineurs de sortir d'une zone d'attente en les confiant, par exemple, à l'aide sociale à l'enfance, avant qu'ils ne disparaissent et ne soient récupérés par des réseaux de traite. Malheureusement, ce cas de figure s'est déjà présenté. Mieux vaut s'assurer que l'administrateur est bien là et comprend bien la situation, voire renvoyer l'enfant dans un autre pays où un adulte de sa famille pourra le prendre en charge. J'y insiste, il arrive que l'admission sur le territoire aille à l'encontre de la protection du mineur.