Je comprends que deux exigences s'opposent. Cela étant, selon les associations qui ont été auditionnées par la rapporteure, il n'est pas souhaitable d'énumérer dans la loi les cas dans lesquels un demandeur d'asile se trouve dans une situation de vulnérabilité, comme vous le proposez dans l'amendement que nous avons adopté. Car, non seulement les situations particulières sont complexes à exprimer, mais, en outre, une telle énumération pourrait aller jusqu'à constituer une prime à la torture. Enfin, les demandeurs d'asile ne souhaitent pas forcément devoir énoncer publiquement les actes dont ils ont été victimes pour pouvoir bénéficier du huis clos. Il serait donc préférable de prévoir qu'un demandeur peut bénéficier du huis clos s'il le souhaite et le juge nécessaire, sans restreindre cette possibilité à certains cas.