Je les assume, mais je ne les reconnais pas. Je maintiens que nous devrions attendre sagement de connaître la position du comité d'éthique avant de prendre position. Pour ma part, je suis fondamentalement contre ce que je considère comme une infamie et je le réaffirmerai. Je m'abstiendrai néanmoins sur cette proposition de loi, qui demeure en deçà des questions éthiques et sociales que pose la GPA : que sont capables de faire la science et la biologie pour ou contre la vie ? On touche là à l'âme de l'humanité ; or la femme, c'est la moitié de l'humanité. Enfin, je ne vois pas beaucoup de femmes riches prêter leur ventre à une femme pauvre… On est aussi dans une logique de lutte des classes, ne l'oublions pas !