Je ne peux manquer de faire le lien entre les grandes ambitions que vous affirmez pour l'INA et la loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans les domaines de la propriété littéraire et artistique et du patrimoine culturel que nous avons votée jeudi dernier et qui prévoit en particulier la numérisation et l'accès gratuit aux oeuvres orphelines. Comment gérer au mieux la profusion d'archives audiovisuelles dont l'INA est le conservateur sans verser dans la nostalgie que l'on ressent en consultant le site de l'Institut ? Comment faire de ce corpus un outil de la modernité, pour attirer la jeunesse ?