Intervention de Jacques Cresta

Réunion du 26 novembre 2014 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Cresta :

J'ai toujours pensé que par la richesse de son catalogue et le travail considérable de ses documentalistes, l'INA était le véritable pionnier français de la vidéo sur internet. Dans cet environnement foisonnant, le remarquable travail éditorial des équipes de l'INA a facilité les recherches des internautes venus découvrir notre patrimoine audiovisuel. Créer un site de vidéo à la demande, c'est mettre à la portée de chaque citoyen le service que l'INA a longtemps rendu uniquement aux grandes entreprises de médias telles que France Télévisions. Néanmoins, ce rôle de pionnier ne peut suffire car le secteur connaît des mutations permanentes. Il y a deux ans seulement, le Conseil supérieur de l'audiovisuel consacrait un rapport à la vidéo à la demande ; on y lisait que trois acteurs se partageaient 72 % du marché ; l'arrivée de Netflix bouleverse le marché et fait s'interroger. Vous avez décidé de faire progresser significativement le chiffre d'affaires de l'INA dans la vidéo à la demande. Or, le succès d'un tel service dépend non seulement du catalogue proposé mais aussi des capacités de prescription. Qu'en est-il de ce projet et les chercheurs de l'INA sont-ils capables d'élaborer les algorithmes nécessaires ?

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