Il faut sortir de tout cela ! Il faut arrêter ! Je le dis simplement : nous ne sommes pas dans une démarche de politique politicienne. Allons-y, agissons ! Voici le message du groupe UDI : agissez, sortez du schéma de l'opposition droite-gauche ! Allons-y, quoi !
Ce sujet mérite autre chose qu'un débat politicien. Il y va de notre rôle, de notre mission ! Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, le groupe UDI est très fier de défendre cette proposition de loi.
Très sincèrement, mes chers collègues, il ne s'agit pas d'un débat opposant la droite et la gauche. Il s'agit de savoir comment faire pour empêcher les gens de tomber dans l'excès et l'endettement. Votons donc ce texte tous ensemble ! Il n'y a pas là d'atteinte aux libertés. La seule question qui se pose est celle de notre envie réelle de faire avancer les choses.
Je vous le dis très directement, monsieur le ministre : vos commissions, vos consultations… cela n'aboutira jamais ! Et nous en serons encore l'an prochain à nous demander quand nous pourrons mettre en place ce dispositif !
Donc, faisons-le aujourd'hui !
Je ne vous ai pas rappelé la phrase prononcée par François Hollande, car nous n'en sommes pas là non plus. Le candidat François Hollande s'est avec raison, comme tous les candidats, montré très sensible à cette question. Il est passé sur TF1 le 27 février 2012, ce n'est pas il y a un siècle ! Il a alors répondu à M. Jean-Louis Kiehl, président de la fédération CRESUS : « Nous aurons à mettre en place ce mécanisme dans le respect du droit des personnes. » J'ai donc envie de vous dire : allons-y et c'est maintenant ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI.)