À vous écouter, je suis encore plus inquiète qu'à la lecture de la presse.
Vous mettez en avant les conséquences économiques de l'accident de Fukushima, et la perte consécutive des grands clients que sont le Japon et l'Allemagne, la forte concurrence dans les pays en croissance ainsi que la baisse de la part du nucléaire dans la production d'électricité en France.
Je suis inquiète pour ce fleuron industriel français qu'est Areva, pour vos salariés dont la compétence est reconnue dans le monde entier, mais aussi pour l'ensemble de la filière nucléaire, notamment pour les PME sous-traitantes d'Areva installées en France.
Au-delà de la restructuration financière, l'EPR est-il la seule porte de sortie pour Areva ou pouvez-vous compter sur d'autres projets ou innovations ? Quelles pistes stratégiques pouvez-vous esquisser afin de rassurer la représentation nationale sur l'avenir de la filière nucléaire en France ?