Intervention de Joël Giraud

Réunion du 26 novembre 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud :

La presse s'est fait l'écho des difficultés que traverse l'entreprise et qui mettent à mal son avenir à court et moyen terme. Le retard dans la construction de l'EPR finlandais, la reprise reportée, voir hypothétique, des réacteurs japonais, le retard annoncé dans la livraison de l'EPR de Flamanville ainsi que la stagnation des commandes de réacteurs nucléaires dans le monde sont autant d'éléments qui ont conduit à la chute de 22 % du titre Areva en bourse le 19 novembre dernier après la suspension des perspectives financières. Il faut faire la part des choses entre une succession de mauvaises nouvelles et une accumulation d'exagérations. Mais, face à de réels maux, quels remèdes envisagez-vous ?

Pouvez-vous faire le point des autres chantiers d'EPR dans le monde, ceux de Taishan et d'Hinkley Point ?

L'arrivée de Philippe Varin, qui est en même temps administrateur d'EDF, annonce-t-elle un rapprochement futur ? N'y aurait-il pas là une solution à certains problèmes ?

La nouvelle gouvernance va-t-elle se traduire par une révision de la politique sociale de l'entreprise ? Quelles en seront les conséquences sur les effectifs ?

Face aux difficultés financières, la recapitalisation de l'entreprise semble inévitable. Entendez-vous solliciter l'État, qui possède 87 % du capital ? Selon nos calculs, deux milliards d'euros seraient nécessaires pour compenser les pertes.

Quels bénéfices espérez-vous retirer de la transition énergétique, à laquelle Areva s'est déclaré favorable ? Le groupe peut-il y puiser de nouveaux axes de développement durable ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion