En mai dernier, un accord a été signé avec le Niger renouvelant les conditions d'exploitation des mines d'uranium. Le chantier du gisement d'Imouraren a été suspendu en raison de sa situation dans une zone à risque terroriste. Considérée comme la plus importante mine à ciel ouvert d'Afrique de l'ouest et la deuxième au monde, cette mine, dont l'ouverture était initialement prévue en 2015, doit permettre au Niger de doubler sa production actuelle. Le Premier ministre espère une exploitation du gisement avant la fin de la décennie. Pensez-vous cet objectif tenable ? Quelles sont les garanties en matière d'approvisionnement en uranium si l'exploitation est de nouveau reportée ?
De 1956 à 1984, quarante-deux gisements uranifères granitiques ont été exploités en Bretagne. La responsabilité d'Areva est engagée sur certains d'entre eux. À l'occasion du comité interdépartemental de suivi des anciennes mines d'uranium, Areva a annoncé avoir identifié onze sites nécessitant des travaux de réhabilitation. Les difficultés actuelles du groupe sont-elles de nature à remettre en cause ses obligations environnementales en Bretagne et ailleurs ?