Dans la majorité, je fais partie de ceux qui voient dans le nucléaire une filière d'avenir.
Face au doute qui s'est installé et à l'inquiétude grandissante, vous avez beaucoup de recul et d'expérience sur les difficultés qui se sont accumulées.
Le savoir-faire d'Areva est incontestable. Quelles décisions comptez-vous prendre en 2015 pour rétablir à court terme le groupe et lui assurer un avenir à moyen terme ?
La réorganisation en cours concerne la structure et les hommes. L'échec dans les énergies renouvelables est une cause majeure des mauvais résultats d'Areva. Quelles leçons en tirez-vous ? Cette filière ne serait-elle pas un miroir aux alouettes qui mérite d'être repensé entièrement ?
À mes yeux, Fukushima n'a pas scellé le sort du nucléaire, n'en déplaise à ses détracteurs. La géopolitique de l'énergie laisse entrevoir des perspectives de développement en Asie et au Moyen-Orient. Quelles sont vos ambitions à l'international ? N'est-ce pas un levier pour le redressement du groupe ?