Il me semble contradictoire que l'État ne souhaite pas de syndicats au sein d'une armée professionnelle, étant entendu, évidemment, que je suis opposé à l'ouverture d'un droit de grève et d'un droit de retrait.
Estimez-vous que le président de la République, chef des armées, dispose de trop de pouvoirs en matière de défense par rapport à d'autres démocraties ? Cela peut-il constituer un frein à l'établissement des droits syndicaux dans nos armées ? Au reste, est-ce un véritable droit syndical que l'on a institué dans des États voisins ?
Quoi qu'il en soit, je n'accepte pas – entre autres – la remarque du colonel Goya concernant la pause syndicale des policiers.