Je renouvelle donc cette suggestion contenue également dans votre proposition de loi : donner la possibilité aux médecins retraités de devenir des médecins actifs. C'est essentiel. Le statut des remplaçants – ils sont actuellement 4 000 à exercer en France – doit également être confirmé.
Il faudrait aussi organiser des consultations avancées, type cabinet secondaire, par des volontaires, qu'ils soient salariés ou hospitaliers. C'est ce que je suis en train de le faire dans ma région. Les hospitaliers sont d'accord pour faire des consultations avancées dans de petites villes où il y a, par exemple, une maison de retraite.
Il faudrait aussi redévelopper l'internat dans les centres hospitaliers généraux. Dans mon hôpital général je manque d'internes alors qu'il y a quinze ans, nous avions des étudiants sortant de la faculté de Tours et hésitant à aller à cent kilomètres. Ces internes en centre hospitalier général, c'est fondamental : ils passeront deux à trois ans en internat et ils pourront se sédentariser.