C'est un inconvénient. À la SNCF, une pression forte s'est exercée pour l'octroi de jours de repos : la contrepartie a été l'augmentation des durées journalières et hebdomadaires. L'idée qui prévalait à l'époque était que l'entreprise aurait pu trouver un intérêt à utiliser le personnel roulant sur la totalité de l'amplitude journalière, ce qui justifiait l'octroi de repos supplémentaires – et il était difficile d'en accorder à toutes les catégories de personnels, sauf aux roulants. Au demeurant, beaucoup de grandes entreprises sont passées à 32 heures pour leurs personnels déjà à 35 heures. Aujourd'hui, la SNCF n'arrive pas à utiliser la totalité de l'amplitude journalière pour des raisons d'organisation : un aller-retour Paris-Marseille est réalisé en moins de sept heures, et l'on ne peut pas faire travailler le conducteur le reste du temps pour un autre trajet. Ainsi, la confection des roulements induit des temps morts, si bien qu'il aurait été plus économique, a priori, de fixer des journées de sept heures que d'augmenter les amplitudes journalières.