Vous vous exprimez à la fois en tant que chefs d'entreprise et en tant qu'experts.
Monsieur Poupard, pourriez-vous nous préciser ce qu'a apporté la loi en matière de flexibilité ?
Pour vos salariés et ceux des entreprises dans lesquelles vous êtes intervenu, n'est-il pas plus pertinent de réfléchir au temps de travail en prenant comme référence la vie active plutôt que la durée hebdomadaire, mensuelle ou même annuelle ? Tous les cinq ans, tel salarié prend six mois pour faire autre chose, se former, apprendre. Tous les dix ans, tel autre part faire les voyages dont il rêve depuis son adolescence et qu'il n'aura peut-être plus l'énergie de faire au moment de la retraite, etc.
Intervenez-vous essentiellement quand les entreprises sont en difficulté ?
Sur quels sujets êtes-vous particulièrement sollicités ?
Lors de vos interventions, comment mesurez-vous l'intensification du travail ?
Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de la mise en place de la réduction du temps de travail dans votre propre entreprise ?
Vous tenez pour acquis le fait que la réduction du temps de travail crée des emplois. Je vous assure que certaines personnes auditionnées dans le cadre de cette commission pensent que cela ne va pas de soi.
Vous jugez tout aussi incontestable l'élévation de la productivité. J'aurais besoin d'avoir des arguments, ne serait-ce que pour défendre cette idée qui, en réalité, est contestée. Comment mesure-t-on cette hausse ?
Si l'idée de relancer la réduction du temps de travail était jugée opportune, comment faudrait-il s'y prendre ? Comment tirer les leçons du passé tout en tenant compte des changements intervenus ?