C'est un leurre absolu de penser que les plateaux de la balance soient équilibrés entre le patron et les salariés d'une entreprise. C'est peut-être un peu plus facile dans une toute petite entreprise, où trois ou quatre personnes font le même métier, dans un genre de compagnonnage. Le constat n'a rien de tragique, mais c'est la réalité : celui qui dirige l'entreprise a le pouvoir et les salariés ont besoin d'organisations qui les conseillent.
Que faire pour corriger ce déséquilibre inhérent à la machine ? Dans les pays nordiques ou en Allemagne, il peut y avoir un équilibre des forces car les représentants des salariés ont du pouvoir. Nous sommes très loin de ces modèles.