En France, nous avons eu la mauvaise manie d'aborder la question des 35 heures de manière idéologique, dites-vous. Pour ma part, je voudrais vous donner une idée de l'état d'esprit dans lequel travaillent les membres de notre Commission d'enquête. La création de cette commission a été approuvée à l'unanimité du Parlement, car nous avons saisi le sujet sans tabou ni totem, pour reprendre des mots à la mode, dans un climat apaisé. En tant qu'auteur de la proposition de création de cette commission, je n'ai pas de compte à régler avec l'histoire ou avec quiconque. Si nos propositions peuvent aider le Gouvernement, quel qu'il soit au moment de la remise de notre rapport, nous aurons rendu service à notre pays, à ses salariés et à ses entreprises.