La force des projets parentaux fait que tous les moyens sont envisagés par le couple qui forme un tel projet et ne peut, quelle qu’en soit la raison, le concrétiser. Nous ne pouvons pas refuser cette réalité et affirmer de grands principes tout en sachant pertinemment que les faits sociaux et le capital financier ou relationnel permettront de contourner ces derniers. Dès lors, ouvrons le débat, sans anathème, mais également sans arrière-pensée.
Ouvrons la porte, non pas à la légalisation de la GPA, mais au débat sur la GPA – car c’est aussi à cela que doivent servir les parlementaires. Or ce que vous nous proposez aujourd’hui, c’est de claquer la porte au débat, tout en sachant pertinemment que cela ne changera rien à la réalité.