Intervention de Joaquim Pueyo

Réunion du 18 novembre 2014 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Au-delà des enjeux budgétaires se pose la question de l'opportunité de cette mission. Certains pays redoutaient que ce programme de surveillance et de sauvetage ne crée un appel d'air. Cela semble être malheureusement le cas, puisque les chiffres que vous nous avez communiqués montrent que le nombre de franchissements irréguliers en Méditerranée centrale a été multiplié par huit en quelques mois. Nous ne pouvons décemment laisser périr des milliers de migrants en mer, alors que ce sont souvent les victimes des conflits, de la misère et des passeurs criminels. Quelles pistes pourraient être étudiées pour traiter ce fléau sans engendrer de nouvelles arrivées massives ?

Comment vous situez-vous par rapport au dispositif Eurosur de surveillance des frontières qui a été mis en place le 2 décembre 2013 ? Ce sujet a été évoqué à plusieurs reprises lors de la conférence interparlementaire qui a eu lieu à Rome sur la politique de sécurité et de défense communes. Je sais que les Italiens y sont attentifs puisqu'ils nous ont dit à plusieurs reprises que leur dispositif pesait, dans leur budget, 100 millions d'euros par an (le chiffre atteindrait 114 millions d'euros).

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