Intervention de Gérard Sebaoun

Réunion du 26 novembre 2014 à 14h00
Commission d'enquête relative à l'impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Quand vous parlez de travail par habitant, la démonstration est discutable car l'Allemagne a beaucoup moins d'enfants que nous. Qu'en pensez-vous ?

Deuxièmement, les statistiques d'Eurostat ont été mises en cause par un représentant de l'INSEE, qui a indiqué que la manière de calculer des Allemands était contestable et qu'il y avait au niveau européen des réunions pour essayer d'unifier la façon dont on interrogeait les gens sur leur temps de travail.

Troisièmement, la compétitivité aurait selon vous chuté avec les 35 heures. Or c'est à peu près le contraire de ce qu'a dit le ministre du travail, François Rebsamen, hier. Pouvez-vous préciser votre argumentation ?

S'agissant du PIB, pour augmenter le volume de travail, il faut bien avoir des acheteurs. Le directeur de l'INSEE a invoqué un effet négatif sur le PIB de 1 à 2 points, mais en termes de PIB potentiel, c'est-à-dire avec une capacité de plein emploi.

Je ne suis pas certain d'être d'accord avec vous lorsque vous dites qu'on crée des emplois non marchands avec de la dette. Toujours est-il que les emplois d'avenir par exemple redonnent du travail aux individus et de l'espoir aux familles.

Enfin, je ne crois pas que l'administration travaille à mi-temps et je pense que ceux qui y sont employés ne seraient probablement pas d'accord avec vous. Pouvez-vous étayer cette affirmation provocatrice ?

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