Vous avez souligné, avec raison, les situations contrastées des territoires restructurés, notamment entre les plus riches bénéficiant d'un tissu économique dense et les autres. Dans ces derniers, l'État et les élus sont confrontés à deux aspirations contradictoires : envoyer rapidement le message de refus d'abandonner le territoire et régler les problèmes qui se posent, ce qui demande beaucoup de temps. Est-on bien équipé pour conduire une action longue dans les zones rurales ? Ne pourrait-on pas mener un travail d'ingénierie pour améliorer les projets des élus, lorsqu'ils sont imparfaits ? Comment l'État pourrait-il contribuer à cette tâche au niveau local et bénéficier d'une coordination interministérielle plus poussée au niveau national ?
Je ne suis pas choqué que les entreprises et les collectivités rachetant des terrains bénéficient parfois d'un effet d'aubaine, à condition qu'il ne soit pas excessif et reste dans le champ de ce qui est autorisé. Après tout, il s'agit là de la plus forte restructuration territoriale de la décennie.