Intervention de Michel Liebgott

Réunion du 26 novembre 2014 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

L'existence du CCNE montre que nous sommes en mesure de nous poser des questions que des sociétés plus pauvres ne pourraient se permettre. Ne s'agit-il pas de problèmes de riches, et avons-nous vraiment les moyens de continuer ainsi ? Je songe en particulier aux efforts considérables consentis pour développer les soins palliatifs en fin de vie. Les services de soins palliatifs semblent donner satisfaction, mais sont-ils à la hauteur des besoins pour les années à venir ? Le problème n'est-il pas d'ordre culturel ? On meurt de plus en plus en institution plutôt qu'à la maison, au milieu de sa famille. Mais cette dernière possibilité supposerait de pouvoir accéder à certains médicaments qui accélèrent la fin de vie. L'exemple de l'Oregon le montre, ce n'est pas parce que l'on est en droit de provoquer la fin de vie qu'on le fait nécessairement. Ne devrions-nous donc pas offrir cette possibilité, puisque nous n'avons plus les moyens financiers d'une prise en charge à l'hôpital ou en soins palliatifs ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion