Les progrès de la médecine et de la biologie de la reproduction soulèvent de nombreuses questions, très débattues dans nos sociétés, mais sur lesquelles les législations sont très disparates en Europe. Créé moins d'un an après la naissance en France du premier enfant conçu par fécondation in vitro, le CCNE n'a cessé depuis lors d'être associé aux évolutions législatives.
Avec la contraception et l'interruption volontaire de grossesse, le développement des techniques d'aide à la procréation a permis de dissocier la sexualité de la reproduction et, dans une certaine mesure, de donner le choix d'avoir ou non un enfant, ainsi que d'accompagner les couples qui ont des difficultés à concevoir.
À l'heure où la PMA se développe considérablement, pourriez-vous faire le point sur les réflexions du CCNE sur ces questions, notamment sur les éventuelles évolutions législatives à envisager, puisque le Comité a été saisi pour avis par le Président de la République ?