Je salue à mon tour ce travail approfondi, équilibré et complet, qui vise à améliorer la qualité de la prise en charge tout en maîtrisant la dépense.
Comme M. Dominique Dord, je suis élue d'un département de montagne, où l'on compte les trajets en heures plutôt qu'en kilomètres. Il convient donc de concilier les deux approches.
Dans le droit-fil du propos de Mme Annie Le Houérou, j'aimerais évoquer une belle expérimentation qui a permis, dans la vallée de la Maurienne, d'ouvrir des places en chimiothérapie de jour, sous la responsabilité de l'hôpital du chef-lieu, ce qui évite des transports coûteux et surtout très fatigants pour les patients. Les malades ne se déplacent plus qu'une fois par mois pour un contrôle. Il existe dans nos territoires bien d'autres innovations qui méritent d'être mises en avant et de nourrir notre réflexion.
Il convient également d'étudier avec les villes les questions de stationnement et de circulation, afin de gagner un temps précieux du point de vue du coût comme du confort des malades – qui préoccupe aussi la MECSS.