Monsieur le ministre, vous avez dit que les 35 heures s'étaient accompagnées d'une augmentation de la productivité et d'une amélioration de la compétitivité des entreprises. Certes, mais ce mouvement s'est parfois opéré au détriment des salariés, notamment ceux travaillant dans des entreprises agroalimentaires où les cadences se sont accélérées, les conditions de travail dégradées et les troubles musculo-squelettiques (TMS) développés. Le Gouvernement compte-t-il lutter contre les TMS, qui représentent l'une des conséquences de la mise en place des 35 heures dans les entreprises industrielles du secteur agroalimentaire ?
Vous avez également affirmé que le moment de modifier la durée légale du travail n'était pas venu et que vous vous engagiez à défendre la qualité de vie au travail. Quel est l'état actuel du dialogue entre les partenaires sociaux sur la question de la durée légale du travail ? Quelles sont les souplesses acceptables de votre point de vue ?