Les cycles de travail existaient déjà et sont prévus par le code du travail. Ce ne sont ni les 35 heures ni les souplesses apportées ensuite qui ont permis de travailler en cycles. Nous le faisions déjà.
Quant à l'annualisation, elle est, chez nous, très compliquée à mettre en oeuvre parce qu'il faudrait pouvoir programmer à l'année. Mais nous ne vendons pas des chocolats ! On sait, pour les chocolats qu'il y a un pic à Noël et à Pâques. Dans notre secteur, il n'y a pas de pics. L'activité est fluctuante tout au long de l'année, s'agissant notamment des blocs opératoires. Il y a des pics et des creux, et il faut s'adapter constamment et rapidement. Il est donc impossible de programmer l'activité à l'avance, a fortiori à long terme. Nous sommes obligés de programmer des séquences de travail sur des périodes assez courtes.