Intervention de Gérard Sebaoun

Réunion du 27 novembre 2014 à 10h00
Commission d'enquête relative à l'impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun, président :

Dans sa présentation, M. Gharbi a parlé de la pénurie au moment de la mise en place des 35 heures dans le secteur privé, en 1999, et vous avez parlé de la pénurie qui existe aujourd'hui. La pénurie de 1999 était une pénurie majeure, qui a touché, dans un premier temps, les établissements privés, et dans un deuxième temps, les établissements publics, même si le secteur public a mis en place un recrutement important sur deux ou trois ans pour les personnels soignants et non soignants. Établissez-vous un lien entre les deux périodes ? Il me semble qu'il n'y en a pas, car on peut difficilement comparer la pénurie, qui avait atteint à cette époque un niveau critique, s'agissant notamment des écoles d'infirmières, et la pénurie que nous connaissons aujourd'hui.

J'ai le sentiment, même si le recrutement de personnels spécialisés, dans vos métiers, est complexe, qu'il y a eu un basculement avec les 35 heures, ce qui vous a contraint à une organisation tenant compte à la fois des spécificités telles que le travail en trois huit pour répondre à la demande des patients, et d'un nouveau mode d'organisation de la société, qui ne touchait pas simplement le secteur hospitalier privé.

Par ailleurs, j'ai bien entendu votre réquisitoire contre les 35 heures, qui semble indiquer que vous n'avez trouvé aucun avantage à cette nouvelle organisation contrainte.

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