S'agissant de la pénurie, la période n'est indéniablement pas la même et les tensions sont moindres. Elles sont toutefois inégales sur l'ensemble du territoire. Cela étant, j'ai connu une époque où nos services étaient à 80 % constitués d'intérimaires. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Dans une équipe, nous avons 20 à 30 % d'intérimaires. Il n'en est pas moins extraordinaire qu'avec le chômage que nous connaissons actuellement, nous n'arrivions pas à trouver les infirmières, les aides-soignantes et les sages-femmes qui nous font cruellement défaut, ainsi que les médecins. Car si nous avons 90 % de médecins libéraux, nous avons aussi des médecins salariés.
Pour répondre à votre question, il y a moins de difficultés, mais celles qui existent posent toujours problème.
Le 07/12/2014 à 09:44, laïc a dit :
Il faudrait entendre des gens indépendants dans les commissions, par exemple des personnes missionnées par l'Etat pour aller étudier le problème (s'il y a) sur place, et non pas des professionnels qui sont à la fois juges et partis, et qui n'ont en tête que de rétablir les 40h, en tentant d'avancer tout ce qui pourrait justifier leur point de vue, et en occultant tout ce qui le contredirait.
Le 06/12/2014 à 21:39, bcaplf (sage-femme) a dit :
Les sages-femmes traversent une période difficile de recrutement sans précédent. Beaucoup d'entre elles ne trouvent pas de poste à la fin de leur formation et sont soumises à une précarité de l'emploi jamais vue. Je suis donc étonnée par les propos de monsieur Gharbi.
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