Intervention de Lamine Gharbi

Réunion du 27 novembre 2014 à 10h00
Commission d'enquête relative à l'impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail

Lamine Gharbi, président de la Fédération hospitalière privée :

Nous avons vécu le drame des seuils en obstétrique. Cela fait dix ans que nous alertons les gouvernements successifs sur les difficultés de l'obstétrique en matière de seuils et de tarification de l'obstétrique. À ce jour, trente départements n'ont plus de maternité privée.

Aujourd'hui, les patients n'ont plus le choix entre le public et le privé. Tout monopole, qu'il soit public ou privé, entraîne une baisse de la qualité. Et surtout, dans la mesure où il s'agit d'un transfert d'activité du privé vers le public, ce sont 400 euros de plus par accouchement. Je ne veux pas entrer dans un débat public-privé, mais il a été acté par les agences techniques de l'information sur l'hospitalisation, qui sont une sorte de Bible économique de notre monde public privé, qu'un séjour dans le secteur public revenait pour la collectivité à 2 200 euros, contre 1 200 pour le même séjour dans le secteur privé. Globalement, nous sommes 30 % moins cher que l'hôpital public.

Il faut se méfier de l'expression « statut privé à but lucratif ». Nous sommes une entreprise de santé, nous devons donc rendre des comptes et équilibrer nos budgets pour continuer à investir. Lorsque j'explique que nous sommes en pleine réorganisation, j'entends que nous sommes dans une réorganisation de « taille », mais certains établissements, n'ayant pas été repris, ont purement et simplement fermé. À ce jour, ce n'est pas le cas dans les hôpitaux publics. Peut-être que la future loi y pourvoira.

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