Intervention de Catherine Rivière

Réunion du 23 octobre 2012 à 17h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Catherine Rivière, PDG de GENCI, Grand équipement national de calcul intensif :

Notre budget annuel est de 30 M€. Une machine pétaflopique coûte 50 M€. Il y a trois fabricants de processeurs (IBM, AMD et Intel). La technologie de base est américaine ; les mémoires sont asiatiques ; mais nous avons des industriels qui savent intégrer ces technologies (Bull en France, Eurotech en Italie). Nous avons un laboratoire commun avec Intel à Bruyères-le-Châtel dans l'objectif d'acquérir de l'avance dans l'utilisation des technologies du futur. Quant à la mise en réseau, elle ne permet pas d'obtenir la même vitesse de calcul que les supercalculateurs. Cette vitesse est liée à la proximité des processeurs entre eux et avec la mémoire. Les sauts technologiques prévisibles résulteront de la fin du silicium car les processeurs sont gravés de plus en plus finement. Vers 2020-2022 on arrivera à 7-9 nanomètres et on estime qu'il sera alors difficile de graver encore plus finement sans changer de support, par exemple en passant au graphène. Quant aux ordinateurs quantiques, ils n'en sont pour le moment qu'au stade de la R&D.

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