Les dispositifs en place semblent jouer leur rôle, même s'il faut sans doute les améliorer. Leurs publics correspondent à la tranche la moins avantagée en termes d'espérance de vie, notamment d'espérance de vie en bonne santé. Les inégalités sont peut-être même encore plus fortes selon ce dernier critère. Avez-vous des chiffres sur ce sujet ?
Les bénéficiaires de la CMU-C et de l'ACS présentent-ils des pathologies spécifiques ? Les maladies liées à l'alimentation, à l'obésité, au diabète ont-elles une incidence plus forte chez ces populations ? N'y observe-t-on pas, par ailleurs, un taux plus faible de recours à la contraception ?
Dans le panier de soins que vous proposez, essayez-vous de développer des mesures de prévention et d'éducation à la santé, qui me paraissent particulièrement indiquées pour ces populations ?