Intervention de Jean-Louis Costes

Réunion du 3 décembre 2014 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Costes :

Je ne partage pas votre optimisme à propos de l'enveloppe de la CMU-C. Compte tenu du décalage entre l'augmentation du nombre de chômeurs et sa répercussion sur la CMU-C, je ne pense pas que la situation s'améliorera d'ici à un an. Au contraire, les besoins de financement vont augmenter substantiellement.

Très attaché au principe de liberté, je suis absolument contre l'évolution qui consisterait pour le Gouvernement à décider d'un nombre de mutuelles parmi lesquelles les bénéficiaires de la CMU-C feraient leur choix. Pourquoi ne pas pousser le raisonnement jusqu'au bout et prévoir une délégation de service public, au titre de laquelle le Gouvernement négocierait des tarifs avec une seule mutuelle ?

Vous indiquez que Mayotte ne fait pas partie du dispositif. Je suis toujours étonné de voir qu'il y a une France à deux vitesses et que l'on exclut une partie du territoire parce que l'on n'a pas su ou voulu prendre les décisions qui s'imposaient dans d'autres domaines.

Sur quels indicateurs est fondée votre analyse selon laquelle les bénéficiaires de la CMU-C consomment plus de soins que les autres assurés sociaux, sans pour autant être surconsommateurs ?

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