Lorsque la CMU a été créée, en 1999, j'étais assistante sociale. Je peux témoigner que ce dispositif a contribué à aider les gens à s'orienter vers les soins dont ils avaient besoin. Je suis fière qu'aujourd'hui encore, dans notre pays, la solidarité nationale permette aux personnes les plus en difficulté de se soigner, qu'elles soient françaises ou étrangères.
Quelles actions avez-vous prévu de développer dans les réseaux pour que les gens puissent bénéficier d'un meilleur accès aux soins ? Vous avez parlé de simplification : effectivement, en quinze ans, la construction de l'accès aux soins, des parcours et des aides a pris la forme de véritables usines à gaz. Bien sûr, le législateur a toute sa responsabilité en la matière, et l'avis des professionnels doit nous permettre de mieux légiférer. Mme Fraysse a plaidé pour que les caisses d'assurance maladie proposent des complémentaires santé. Des réflexions sont-elles menées en la matière ?