La crise économique de ces dernières années a touché les ménages, notamment les plus précaires. L'amélioration de l'accès aux droits est une priorité ; elle passe par le relèvement des plafonds de ressources.
Certaines situations particulières doivent pouvoir être prises en considération. La prise en compte des revenus, notamment sur les douze derniers mois, pénalise les personnes dont la situation personnelle entraîne une diminution importante des ressources. Comment entendez-vous y remédier ?
L'accès à la complémentaire santé reste globalement inégalitaire. Des réformes doivent être engagées au profit des personnes en situation de pauvreté ou de précarité, notamment pour faciliter les démarches de demande d'attribution de la CMU-C ou de l'ACS, trop complexes : simplification des dossiers, automatisation du renouvellement des aides pour des situations peu évolutives, meilleure information et meilleur accompagnement.
S'agissant des étudiants, disposons-nous d'études révélant combien n'ont pas de complémentaire santé ? Il me paraît essentiel de les aider à accéder à une complémentaire santé, de manière gratuite ou aidée.