Nous avons appris le 20 novembre dernier à Berlin que le Fonds vert pour le climat, piloté par l'ONU, a levé 9,3 milliards auprès d'une trentaine de pays considérés comme riches – on peut se demander s'ils le sont toujours. Rappelons que ce fonds est chargé de financer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du sud. Même si nous sommes encore loin des 100 milliards de dollars prévus à compter de 2020, l'abondement de ce fonds fera-t-il l'objet de nouvelles discussions à Paris en 2015 ? N'est-il pas regrettable que ce ne soit pas l'Union européenne qui contribue directement à ce fonds, plutôt que quelques États membres en ordre dispersé ?