La presse a qualifié d'historique l'accord entre les États-Unis et la Chine. Or ces deux pays ont fortement augmenté leurs émissions de CO2 depuis 1990, année de référence des autres pays. En prenant 2005 pour référence, les États-Unis et la Chine faussent sciemment les comparaisons. Qui plus est, ils sont par principe hostiles à tout contrôle. Dès lors, quel crédit accorder à leurs engagements ?
Les pays en voie de développement attendent un engagement financier considérable des autres pays en vue de financer leurs investissements en faveur du climat : or l'espoir de réunir 100 milliards de dollars, à l'heure où ces pays, dont le nôtre, connaissent des difficultés budgétaires, semble menacé. Quid du financement des ambitions affichées en matière de changement climatique ? N'y aura-t-il pas, une fois de plus, un décalage entre les paroles et les actes ?