Intervention de Jérôme Lambert

Réunion du 3 décembre 2014 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert, rapporteur :

Vos questions montrent que vous connaissez bien le sujet et que vous mesurez les grands problèmes qui se posent au monde. M. Deflesselles et moi ne pouvons pas nous substituer aux dirigeants de cette planète ; aussi nous contentons-nous de vous rappeler les mesures qu'il faudrait prendre et que, du reste, vous connaissez déjà.

Notre objectif commun est de ne pas laisser à nos enfants une planète sur laquelle il sera plus compliqué de vivre qu'aujourd'hui. Il faut prendre conscience que l'élévation de 4,8 degrés à la fin du XXIe siècle ne sera qu'un maximum provisoire : cinquante ans après, la température aura encore grimpé !

Un chercheur du GIEC nous avait un jour confié que, lors de la dernière grande période de glaciation, au temps des mammouths, lorsque la calotte glaciaire descendait jusqu'au Danemark et les neiges éternelles en dessous de huit cent mètres en France, la température moyenne du globe n'était inférieure que de quatre degrés à ce qu'elle est aujourd'hui. On imagine dès lors les effets dévastateurs sur l'équilibre du monde d'une élévation de quatre degrés.

Je me rappelle un parlementaire américain, membre du parti républicain, que nous avons rencontré en 2007, un an avant l'élection d'Obama. Le réchauffement climatique, nous expliquait-il dans son bureau du Congrès, n'était pas un problème : quand il avait trop chaud, il augmentait la climatisation !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion