Il n’y a pas de nuances entre nous, nous sommes exactement sur la même ligne. Nous voulons réformer la carte administrative de notre pays dans le plus grand respect des identités provinciales – puisque ces identités remontent aux provinces de l’Ancien régime, l’identité de l’Alsace comme celle de la Bretagne – et nous ne voulons pas obérer l’avenir.
Donc nous réfléchissons ce soir, pour la troisième fois, bloc par bloc et région par région. Ensuite, le droit d’option permettra au fil des années, peut-être aussi vite que vous le souhaitez, voire plus vite que vous ne le pensez, de faire évoluer les choses. Mais laissons les choses se faire comme elles doivent se faire, car le consensus n’existe pas, monsieur Le Fur, monsieur Molac, sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Il n’y a pas de consensus. N’obérons pas l’avenir, votons la carte telle qu’elle est présentée pour la troisième fois devant l’Assemblée et telle que vous l’avez déjà adoptée deux fois.