…d’Olivier Guichard à Jacques Auxiette en passant par François Fillon. Les pays de la Loire relèvent d’une extraordinaire construction volontaire de complémentarités entre le caractère industrieux bien connu de la Loire-Atlantique, et de la Vendée, et le tourisme également archiconnu du Maine-et-Loire et du Val de Loire.
Les Pays de la Loire ont constitué, année après année, des filières soutenues par la région – agroalimentaires, industrielles. Plus des deux tiers de l’industrie de la Vendée sont liés à l’industrie et aux donneurs d’ordre de la Loire-Atlantique. Plus des deux tiers de l’industrie du Maine-et-Loire sont liés à la Loire-Atlantique. Et M. Molac a déjà, à juste titre, indiqué qu’il y avait autant de contractualisations et de partenariats entre Lorient et Nantes qu’entre Angers et Nantes. Il semblait le découvrir, mais je le remercie de l’avoir rappelé. Cela montre que la réponse est à trouver en Bretagne-Pays de la Loire, mais certainement pas dans le démantèlement des Pays de la Loire.
Dans le domaine de la recherche, la totalité des universités et des centres de recherche n’ont pas seulement opté pour Bretagne-Pays de Loire, mais sont en train d’achever leur mise en réseau. Est-ce là ce que l’on veut nier, ignorer ? Telle est la réalité du bassin de vie des Pays de la Loire.
Cette région connaît en outre des réussites économiques incontestables : premier taux national en matière d’apprentissage, troisième région industrielle, taux d’emploi tout à fait exceptionnel. Le dynamisme des Pays de la Loire est tout à fait exceptionnel. Mais nous, nous n’entendons pas forcément le garder pour nous. Nous sommes toujours ouverts à l’idée de le partager avec la Bretagne – mais certainement pas en acceptant, je le répète, de récuser plus de quarante ans de travail commun.
Permettez-moi une observation complémentaire : certains parlent de faire deux régions pour trois ? Nous proposons d’en faire une pour deux. Cela me semble encore plus simple.