Si vous pensez, M. Jung, que je profère des mensonges, je vous invite à nous accompagner à l’occasion d’un de nos prochains voyages à Berlin et à écouter, comme je l’ai fait, nos collègues allemands. Ils s’expriment avec une réelle liberté de parole.
Ils ont marqué un certain étonnement en apprenant la disparition prévue de l’Alsace en tant que telle. En effet, à côté des instances de l’État et de la diplomatie française, l’Alsace a développé d’étroites relations de partenariat avec nos voisins allemands, notamment avec le Land de Bade-Wurtemberg. J’imagine, d’ailleurs, que la Lorraine a fait de même, comme la région Champagne-Ardenne avec la Belgique. L’Alsace constitue un trait d’union très fort entre la France et l’Allemagne. Dieu sait que, compte tenu que des difficultés de notre pays, comme de l’Europe, ce trait d’union est extrêmement important pour les relations franco-allemandes.
Mon témoignage conforte notre démarche visant à maintenir la région Alsace dans ses frontières actuelles.