Nous avons pensé que la situation méritait un examen alors que notre pays s'efforce d'accélérer sa croissance économique. Celle-ci est liée, en effet, à la quantité de travail effectuée et à la productivité de ce travail. Dans la mesure où nous savons que les progrès de productivité sont beaucoup plus lents aujourd'hui qu'ils n'ont pu l'être dans un passé plus lointain, il va de soi que l'augmentation du temps de travail est de nature à permettre de donner un moteur à la croissance économique. C'est la raison pour laquelle il nous a semblé que ce sujet méritait aujourd'hui un examen particulier. Le document qui a été établi par l'Institut Montaigne explicite assez bien ce problème. Nous avons là une différence par rapport à ceux des centres de réflexion qui considèrent que la réduction du temps de travail serait un facteur de croissance.