Nous sommes confrontés à un terrorisme polycentrique, mais ayant une idéologie en commun et cherchant à s'unir. Doit-on considérer les terroristes comme une armée sans frontière, une communauté sans État, et les traiter comme tels, c'est-à-dire une armée qu'il convient de battre dans un combat dans lequel nous pouvons avoir l'initiative pour essayer de traiter globalement le problème ?
À l'intérieur de nos frontières, il peut y avoir des opérations paramilitaires terroristes : on a vu ce qui s'est passé récemment au-dessus de nos centrales nucléaires. À ce sujet, il ne faut sans doute pas se focaliser sur l'incident nucléaire initial, mais sur des sabotages sur des parties des centrales pouvant entraîner une catastrophe sur le plan énergétique. Cette évolution du risque est-elle prise en compte dans vos réflexions en termes de doctrine ?