J’insiste sur ce point : ces ouvertures de capital ne sont en rien comparables aux privatisations des autoroutes. En effet, l’État demeure la puissance concédante, il continue à ouvrir des lignes sur ces aéroports, il détient toujours le terrain et les bâtiments. Les collectivités territoriales, elles, continuent à maîtriser l’éventuelle expansion des aéroports. Sur le fond, cette question n’est donc absolument pas comparable à celle des autoroutes. L’État conserve son rôle de régulateur économique : c’est donc une bonne affaire.