Permettez-moi tout d’abord, au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen, de saluer à mon tour la libération de notre compatriote Serge Lazarevic et d’exprimer le bonheur et le soulagement que nous avons tous éprouvés consécutivement à cette annonce. La France va retrouver l’un des siens et, sur tous les bancs de cette assemblée, nous nous en réjouissons.
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Il y a un peu plus d’une semaine, à Créteil, au principal motif qu’ils étaient juifs, une femme et un homme ont vécu une tragédie. Ce crime allonge l’insupportable liste des actes antisémites, qui s’inscrit elle-même dans le triste décompte de toutes les haines mortifères, racistes, xénophobes, islamophobes et antireligieuses.
Il témoigne non seulement de la violence, mais aussi de la perte de repères qui traverse notre société. Ne pas l’accepter est bien sûr de la responsabilité de l’État. C’est aussi l’affaire de la nation, de chaque Français, de tous les habitants d’un pays qui a su, si souvent, montrer le chemin au monde.
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé », disait Albert Einstein. Au-delà de tout ce qui a déjà été entrepris pour combattre ces taches qui souillent notre drapeau, je vous remercie, monsieur le Premier ministre, de bien vouloir préciser à la représentation nationale la réponse qui doit être celle de la République.
Le 01/04/2016 à 14:16, laïc a dit :
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé », disait Albert Einstein.
A ce sujet, comment se fait-il que les critiques de M. Maurice Allais (et d'autres !) concernant les théories d'Albert Einstein ne soient jamais relayées par les médias ? Car il paraît encore plus difficile de désintégrer une erreur d'Einstein qu'un préjugé...
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