Telle n'est pas l'intention de la ministre : elle veut aider au premier chef les professionnels de première ligne, en qui elle a réaffirmé son entière confiance. La question que vous posez est celle de l'attractivité des territoires. À La Réunion, la densité des professionnels de santé est plutôt bonne.
Les professionnels volontaires sur le territoire, quels que soient leur origine ou leur parcours, pourront proposer des projets à l'ARS via la contractualisation – ce n'est pas l'ARS qui décidera à leur place. En acceptant, labellisant et, le cas échéant, en finançant ces projets, l'ARS leur donnera une meilleure visibilité. Actuellement, beaucoup de choses se font sous l'égide des ARS, mais souvent par le biais de subventions annuelles. Le contrat de service territorial de santé au public apportera, lui, une vision pluriannuelle en reconnaissant davantage l'action des professionnels, le soutien de l'ARS et les contreparties attendues desdits professionnels.