Si la ministre propose de renforcer la démocratie sanitaire, si les associations de patients proposent le renforcement de la présence des usagers grâce aux conseils territoriaux des usagers, c'est bien pour promouvoir les initiatives des professionnels et prioriser la rencontre entre professionnels, usagers et ARS. Celle-ci sera le pilote et l'animateur, en contractualisant et en apportant le financement.
S'agissant des priorités, la notion de « diagnostic partagé » inscrite dans l'exposé des motifs du projet de loi, a un sens très précis. Si le diabète et les addictions sont des priorités sur tel ou tel territoire, les professionnels feront des propositions, les usagers donneront leur avis sur la pertinence des projets, et in fine l'ARS les labellisera et les soutiendra par la contractualisation.